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La Nature au cinéma

Avatar, James CAMERON (2009)

« Pandora est une des lunes de Polyphème, une planète géante gazeuse en orbite autour d’Alpha Centauri A, le système stellaire le plus proche de la Terre. L’exolune, recouverte d’une jungle luxuriante, est le théâtre du choc entre des humains, venus exploiter un minerai rare susceptible de résoudre la crise énergétique sur Terre, et la population autochtone, les Na’vis, qui vivent en parfaite symbiose avec leur environnement et tentent de se défendre face à l’invasion militarisée. Un programme est créé par les Terriens, le programme Avatar, qui va leur permettre de contrôler des corps Na’vi clonés associés aux gènes d’êtres humains, afin de s’insérer dans la population et de tenter de négocier avec elle. En effet, un clan Na’vi important, les Omaticaya, est installé dans un arbre-maison gigantesque situé sur un des principaux gisements de ce minerai convoité par les Terriens, l’unobtanium. Les militaires protégeant les équipes de recherche voient d’un mauvais œil le projet Avatar, beaucoup trop lent pour eux. Ils sont convaincus que la force brutale tirée de leur avance technologique leur permettrait de conquérir la planète en quelques jours. Le personnage central de l’histoire est Jake Sully, un Marine paraplégique qui, via son avatar, va devoir choisir son camp avec pour enjeu, le destin de la planète. (Wikipedia)

Into the Wild, Sean PENN (2007)

« Christopher McCandless est un étudiant américain brillant qui vient d’obtenir son diplôme et qui est promis à un grand avenir. Rejetant les principes de la société moderne, après un dîner dans un restaurant avec ses parents, pour fêter son diplôme, il décide de partir sur les routes, sans prévenir sa famille. Il renonce ainsi au rêve américain pour une vie aventurière. Il brûle ses papiers et envoie toutes ses économies à Oxfam. Il part en voiture vers le sud des États-Unis. Il découvre l’Arizona, le Grand Canyon, la Californie et trouve divers petits boulots à travers le Dakota ou encore le Colorado afin de financer le reste de son voyage. Il arrive au Mexique, lorsque lui vient l’idée d’aller en Alaska. Il met tout en œuvre pour y arriver et parvient finalement à Fairbanks en auto-stop. Il découvre les montagnes enneigées et se réfugie dans un bus abandonné. Il y restera une centaine de jours. Plus de trois mois de solitude, de compréhension de la nature et de l’être humain. Il découvre en Alaska le bonheur toujours recherché, une paix spirituelle et une sorte de paradis pur et sain. Au bout de deux ans de voyage, il décide qu’il est temps de rentrer chez lui. Mais il est bloqué par la rivière et se voit contraint de rester dans le bus, en attendant que l’eau du fleuve descende. » (Wikipedia)

 

Seul au monde, Robert ZEMEKIS (2000)

« En , Chuck Noland est un ingénieur qui voyage à travers le monde pour résoudre les problèmes de productivité dans les dépôts FedEx. Il vit en couple avec Kelly Frears, à Memphis, au Tennessee. Ils projettent de se marier, mais le calendrier chargé de Chuck les gêne sans cesse. Un soir de Noël, Chuck, en train de passer les fêtes avec ses parents, est réquisitionné pour résoudre un problème en Malaisie. Pendant le vol, une violente tempête se lève. Mis à mal, l’avion qui emporte Chuck tombe dans l’océan Pacifique. Chuck survit grâce à un radeau de sauvetage gonflable, mais perd sa balise de détresse. Il perd conscience et dérive toute la nuit.
Le lendemain, il se réveille sur une île. En l’explorant, il découvre bientôt qu’elle est inhabitée. Plusieurs des colis FedEx que transportait l’avion s’échouent sur le rivage, ainsi que le cadavre d’un des pilotes, qu’il enterre. Chuck tente de quitter l’île avec les restes de son radeau de sauvetage, mais ne parvient pas à franchir les hautes vagues qui déferlent tout autour de l’île à cause d’un récif corallien. Il se met alors en quête de nourriture, d’eau douce et d’un abri. En ouvrant les colis rendus par la mer, il récupère divers objets de toutes natures, qu’il utilise de son mieux pour assurer sa survie. Cependant, en essayant de faire du feu, il se blesse la main. Cédant alors soudainement à la colère et à la douleur, dans un accès de rage, il jette au loin plusieurs objets, dont un ballon de volley-ball qu’il récupère ensuite ; ayant dessiné dessus un visage, il le baptise « Wilson » (d’après sa marque) et développe une amitié fictive avec lui, pour éviter de sombrer dans la folie de la solitude. Une nuit, Chuck calcule que pour que les sauveteurs découvrent le site de l’accident, ils devront explorer une zone deux fois plus grande que le Texas : il acquiert ainsi la certitude qu’il ne sera jamais retrouvé.
Quatre ans plus tard, Chuck s’est adapté aux conditions de vie spartiates de l’île. Il excelle dans la pratique du harponnage. Il mène des conversations régulières avec son ballon Wilson, seul moyen de simuler une quelconque relation sociale. Un jour, un panneau métallique vient s’échouer sur les rochers de l’île. Le naufragé a alors l’idée de s’en servir comme voile pour quitter l’île sur un radeau. Après avoir construit un radeau de fortune et attendu l’arrivée des conditions météorologiques optimales (en utilisant un analemme qu’il a créé dans sa grotte pour surveiller le temps aux différentes époques de l’année), il le met à l’eau et quitte l’île. » (Wikipedia)

 

Princesse Mononoké, Hayao MIYAZAKI (1997)

« Dans le Japon médiéval (ère Muromachi). Ashitaka, le prince de la tribu des Emishis, un peuple reclus au nord de Honsh?, est frappé d’une malédiction après avoir tué Nago, un dieu sanglier devenu un démon : son bras est animé d’une force surnaturelle mais est rongé par l’entité démoniaque. La chamane du village le dit condamné à mourir et lui conseille de quitter le village afin d’aller chercher à l’ouest la cause de la colère de la nature et l’espoir de trouver la raison de sa malédiction.
Sur le chemin, Ashitaka sauve Jiko au détour d’un coup de main de la guerre civile qui ravage le pays. Moine vagabond très désireux de lui montrer sa gratitude, ce dernier conseille à Ashitaka de se rendre dans la forêt où vivent les esprits de la forêt, animaux gigantesques et doués de parole. Ashitaka découvre ensuite deux hommes originaires du village des forges, dirigé par Dame Eboshi. Ils ont été blessés lors d’une attaque menée par la déesse louve Moro, qui a elle-même été blessée par Dame Eboshi. Ashitaka aperçoit peu après San, la princesse Mononoké, une humaine élevée par Moro. Ashitaka ramène les deux hommes jusqu’au village des forges et est chaleureusement accueilli par les femmes du village.
Il rencontre Dame Eboshi, issue de la noblesse et qui a pourtant décidé de sauver des femmes de leur ancienne condition, à une époque où les droits humains comme animaux n’étaient pas de mise. Femme forte, elle recueille tous les indigents, tels des lépreux à qui elle confie la tâche délicate de maintenir et améliorer l’artillerie du village. En effet, les habitants tirent leur subsistance du sol de la forêt et produisent du fer afin de pouvoir acheter vivres et autres nécessités loin de chez eux, mais ils doivent déforester pour pouvoir accéder aux minerais, ce qui excède et enrage les dieux de la forêt. Les lépreux fabriquent donc des armes à feu pour lutter contre les esprits de la forêt. Ashitaka apprend ainsi que Dame Eboshi, qui a tiré sur Nago, est responsable de la corruption l’ayant transformé en démon… » (Wikipedia)

 

Dersou Ozala, d’Akira Kurosawa (1976)

« Au cours d’une expédition topographique durant l’été 1902, le jeune Arseniev rencontre Dersou Ouzala, un chasseur golde qui vit du commerce des peaux de zibelines et connaît très bien la taïga. Sous l’impulsion d’Arseniev, le détachement de soldats finit par adopter le vieil homme aux yeux bridés, qui vit depuis des années dans la forêt depuis la mort de sa femme et son fils emportés par une épidémie de variole. Dersou devient le guide de l’expédition et se prend d’amitié pour Arseniev qu’il appelle respectueusement « Capitaine ». Lorsque tous deux s’égarent au crépuscule dans une toundra balayée par un blizzard, c’est Dersou, grâce à son ingéniosité, qui leur sauve la vie. L’expédition terminée, chacun doit partir de son côté.
Mais cinq ans plus tard, en 1907, alors qu’il dirige une nouvelle expédition topographique dans la taïga, Arseniev retrouve par hasard Dersou. Le vieil homme redevient son guide ; jusqu’au jour où il tire sur un tigre de Sibérie qui rôde autour de l’équipe. Dersou blesse l’animal sans le tuer, présage de malheur chez les Mongols. » (Wikipedia)

Aguirre, la colère de Dieu, de Werner HERZOG (1972)

« Au xvie siècle, une expédition espagnole mandatée par Gonzalo Pizarro part à la recherche de l’Eldorado sous les ordres de Pedro de Ursúa. Lope de Aguirre, l’un de ses lieutenants, illuminé et mégalomane, s’oppose à son autorité. Ses actions pour saboter l’expédition se multiplient. Lorsque Ursúa ordonne un arrêt des recherches, Aguirre lance une mutinerie contre lui et impose le « sacre » d’un noble du groupe, Fernando de Guzmán, comme « empereur d’Eldorado ». Il fait exécuter les partisans de l’ancien chef, à l’exception d’Ursúa lui-même qui est épargné par Guzmán. Les hommes restants, sous les ordres d’Aguirre et Guzmán, embarquent à bord d’un radeau et descendent le fleuve dans l’espoir de trouver la cité d’or. » (Wikipedia)

L’enfant sauvage, de François TRUFFAUT (1970)

« L’Enfant sauvage est l’histoire d’un enfant, capturé comme un animal en 1800 dans l’Aveyron par des paysans. Il sera tout d’abord utilisé comme une bête de foire, puis amené auprès du Docteur Itard, à l’Institut national de sourds et muets de Paris. L’enfant sauvage semble être sourd et muet. Le monde scientifique dont Philippe Pinel fait partie, le considère, très majoritairement, comme un attardé qui a, pour cette raison, été abandonné. Toutefois, le docteur Itard pense que ce qui apparaît comme un retard mental est le résultat de l’absence de contact avec les hommes. Il va lui apprendre le quotidien d’une vie d’enfant civilisé et le faire émerger de sa primitive animalité en lui enseignant ce qu’est le langage. Difficiles épreuves mais l’enfant sauvage articule quelques sons qui ont pour lui un sens. Victor devient son nom. Il acquiert peu à peu une humanité touchante.
Victor contemple la nature près des fenêtres où il se tient lors de ses leçons. Transition entre l’enfermement et le dehors et aussi tentation car il va un jour franchir le pas vers sa liberté perdue et s’évader. On croit un instant qu’il retourne à sa vie antérieure primitive mais il reprend le chemin de la demeure du docteur et de sa gouvernante qui l’accueillent avec joie. » (Wikipedia)

 

Nanouk l’Esquimaux, de Robert J. FLAHERTY (1922)

« Le film montre le mode de vie d’une famille inuite de la région de Port Harrison sur la côte est de la baie d’Hudson au Canada : méthodes de navigation, de chasse et de pêche, fabrication d’un iglou…. Il montre aussi la visite du poste de traite : dépôt de fourrures, découverte du gramophone… Le cinéaste montre la vie nomade de Nanouk à la recherche de nourriture. Durant l’été, il pêche le saumon et le morse sur le fleuve. L’hiver, la famine guette et il est impératif de trouver de quoi se nourrir. L’igloo sert de protection à toute la famille durant la nuit, des vêtements de fourrure protègent contre le froid polaire. Lorsque le jour se lève, la quête reprend et la vie continue. » (Wikipedia)