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La Justice au cinéma

Rashomon, d’Akira KUROSAWA (1950)

Dans le Japon de la fin Heian (794-1185), quatre personnes présentent des versions très différentes d’un même crime. Un bûcheron ayant découvert un corps, un procès est ouvert. La première version du crime apparait dans la bouche du bandit qui avoue être l’auteur du meurtre, puis on découvre celle de l’épouse qui dit avoir tué son mari, puis celle du défunt samouraï qui, par la bouche de la medium raconte s’être suicidé. La quatrième version correspond à celle du bûcheron qui, revenant sur sa déclaration, annonce avoir été témoin de la scène. (Source : Wikipedia)

Minority Report, de Steven SPIELBERG (2002)

En 2054, la ville de Washington a réussi à éradiquer la criminalité. Grâce aux visions du futur fournies par trois individus exceptionnels doués de précognition (appelés précogs), les agents de Précrime peuvent arrêter les criminels juste avant qu’ils ne commettent leurs méfaits. Mais un jour, le chef de l’unité John Anderton reçoit des précogs une vision le concernant : dans moins de 36 heures, il aura assassiné un homme qu’il ne connaît pas encore et pour une raison qu’il ignore. Choqué, il prend la fuite, poursuivi par ses coéquipiers qui ont pour mission de l’arrêter conformément au système. (Source : Wikipedia)

M le Maudit, de Fritz LANG (1931)

Dans une grande ville allemande, en grande partie dans des quartiers ouvriers, sévit un tueur en série, qui s’attaque à de jeunes enfants et qui est activement recherché par la police. En raison de leur enquête minutieuse qui contraint les policiers à surveiller les quartiers populaires, celle-ci finit par inquiéter les criminels de la ville. Les principaux membres de la pègre locale vont alors se mettre à rechercher le tueur, à leur tour et le démasque.
Plaidoyer nuancé contre la peine de mort, ce chef d’œuvre du cinéma allemand, innovant profondément par rapport à l’expressionnisme, est, en pleine montée du nazisme, une interrogation dérangeante sur l’aspect criminel de la société, l’irresponsabilité des fous, l’identité de l’assassin et de la victime qui habite l’homme. (Source : Wikipedia)

La Vérité, de Henri-Georges CLOUZOT (1960)

Dominique Marceau est accusée d’avoir tué avec préméditation son amant, Gilbert Tellier, un musicien de talent par ailleurs fiancé à sa soeur, Annie. Devant le jury d’assises, Dominique se défend alors que tout l’accuse : son enfance difficile, ses moeurs libres. Dominique s’est mis en tête de séduire Gilbert pour ennuyer sa soeur, la trop sage et studieuse Annie. Puis, devenue la maîtresse de Gilbert, elle s’est laissée prendre au piège de l’amour-passion. (Source : Wikipedia)

Douze hommes en colère, de Sidney LUMET (1957)

Les douze membres du jury viennent de terminer d’écouter le procès et se regroupent dans une pièce spécifique, à l’écart de la salle d’audience, pour statuer. Le Procureur Général leur a déclaré que la vie d’un homme est entre leurs mains ; et qu’en fonction de la sentence qu’ils établiront, ils peuvent envoyer l’accusé sur la chaise électrique (s’il est déclaré coupable à l’unanimité), le déclarer innocent (à l’unanimité) ou se déclarer divisés si les membres du jury ne parviennent pas à se départager entre eux. (Source : Wikipedia)